
Après vous avoir écrit sur la chaleur la semaine dernière, je prends un autre de vos instants pour vous parler d’une autre de nos valeurs, la rigueur. La rigueur du moine, ça ressemble à un mythe ou un rêve qui appartient à des contrés qui n’existent encore que dans l’oubli seulement. Dans un monde de consommation extrême, la rigueur est une commodité qui se fait de plus en plus rare. On grandit et on devient ce qu’on apprend et ce qu’on apprend ces derniers temps de la projection de notre quotidien ultra privilégié c’est l’absolution de la souffrance à tout prix. Par la recherche de la soustraction de la friction à son extrême, il n’a jamais été aussi facile de consommer autant du contenu que de la matérialité éphémère. On achète et on jette à la même vitesse, sans se soucier de jusqu’où vont
voyager ces rejets de nos habitudes. La moitié du monde produit pour que l’autre consomme et cette même production dans sa circularité mondiale revient sous forme de déchets au berceau de sa production. Le manque de rigueur ça se vie partout et ça s’efface de nos exigences communes. Ça s’enracine dans l’enfance, dès la rentrée scolaire, on leur promet qu’ils sont l’élite de demain. Avant même qu’ils aient écrit leurs premiers mots on se prosterne devant les empereurs que l’on élève. On pense que c’est empreint d’amour, mais est ce qu’on devrait se poser la question si c’est aussi par recherche de facilité et par remaniement interne de nos exigences parentales. Est-ce que la rigueur aurait perdu sa place à la table pour laisser place aux écrans et aux conversations sans confrontation.
La rigueur du moine, ça naît dans la constance de se lever chaque matin et faire ce qui devrait être fait pour qu’être soit simplement suffisant. C’est mettre au centre de nos actions l’expérience humaine qui englobe toute sa beauté dans la joie et dans l’ombre. C’est d’avoir la même respiration peu importe la lumière qui nous habite à cet instant. C’est d’accepter que faire ce qui ce doit, apporte parfois son lot d’inconfort et c’est de le faire quand même. La rigueur pour nous en assurance c’est l’épicentre de nos préoccupations, parce que nous savons que chaque détail doit être empreint d’exactitude pour protéger nos clients et leur famille. C’est un domaine qui ne pardonne pas l’erreur et nous savons que chaque lettre frappée sur nos claviers, que chaque chiffre calculé, transporte avec lui le poids de la santé d’un humain qui marche sur le même sol que nous et qui partage la même lumière. Ce qu’on fait on le fait bien ici, pour que lorsque ça ne va pas bien pour un de nos clients au moins il sait qu’il peut se reposer sur des bases solides et que le travail en amont qui est fait dans l’ombre prend ses racines dans une exactitude percutante.
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